Niveau d'enseignement : secondaire
Porteur du projet :
Lavennes Julie - Athénée royal de Tamines
Titre de l’atelier :
Comment construire et conserver un climat de confiance tout au long de l’année ?
Objectif poursuivi ou intérêt de l’outil :
Favoriser le bien-être des élèves et créer un climat favorable aux apprentissages en travaillant le droit à l’erreur
Descriptif de l’outil/la pratique/le dispositif :
Etablir un « climat de classe » positif et pacifié est l’une des conditions essentielles du bien-être et de la progression des élèves. Or, ce climat repose sur un équilibre subtil entre des facteurs humains et pédagogiques. Individualisation et différenciation, souplesse, discrétion, écoute, respect, valorisation et encouragement, acceptation de la contradiction, remise en question … Ces attitudes favorisent toutes ensemble la création d’une relation de confiance entre un enseignant et ses élèves.
Le droit à l’erreur :
Il est bien difficile d’isoler UN dispositif, UNE pratique qui établissent un climat serein en classe tant le processus est subtil et complexe. Cependant, le moment de l’évaluation est souvent révélateur de la posture de l’enseignant et de sa relation avec ses élèves. Une évaluation de type “cotation-sanction” cristallise une posture verticale, transmissive : l’enseignant est « celui qui sait » (parfois même “l’ennemi”) et qui donne une note finale à l’élève, parfois bien abstraite, avec plus ou moins de tact. Or, une autre approche de l’évaluation et de la cotation est possible. D’abord, on peut tenter de désacraliser l’erreur. Souvent, les jeunes la perçoivent comme la fin d’un processus, comme la cause de l’échec. Or, l’erreur est une étape utile dans l’apprentissage. On peut se tromper, tester, recommencer. La pratique de l’autoévaluation, de l’évaluation collective ou de l’évaluation négociée peut aider à ce niveau. On peut d’ailleurs construire carrément les grilles d’évaluation avec les élèves pour les amener à verbaliser les attendus et se les approprier. Ces pratiques font naitre du dialogue en classe, amènent de la transparence, une responsabilisation des élèves et une acceptation globale de la faillibilité des uns et des autres (y compris celle de l’enseignant lui-même).